Libri Recensione di Liliana Sghettini. Mio nonno era un ciliegio di Angela Nanetti (Einaudi). Amore, comprensione, onestà e giustizia, in una favola per giovani lettori, dagli otto anni in su.
Quante volte vi sarà capitato di pensare alla vostra infanzia e ai suoi caldi momenti di spensieratezza?Quante volte avrete ricordato i vostri nonni, i vostri genitori, o i vostri amici di allora? Com'è diverso immaginarli oggi con gli occhi da adulti e ricordarli per come li vedevate con gli occhi da bambini...
Tutti i nostri ricordi sono un meraviglioso connubio tra dolce malinconia e fresca leggerezza. Come se per pochi istanti avessimo la misura del tempo che passa, e ne siamo tristi, ma al contempo potessimo provare, per sfuggenti attimi, quelle bellissime sensazioni che ci riempivano il cuore e lo spirito.
Tutto ciò mi è accaduto leggendo un bellissimo libro dal titolo Mio nonno era un ciliegio ed. Einaudi ragazzi, della nota autrice Angela Nanetti, già premio Andersen e scrittrice di fama internazionale.
Nel leggerlo la prima volta non vi nego di essere stata un po' incuriosita da questo titolo evocativo, per certi versi, ma strambo per altri.
Dopo averlo letto però varie volte mi sento di rivolgere un plauso particolare all'autrice perché penso che abbia saputo incorniciare questa bellissima storia con un pass-par-tout d'eccezione. Non esisteva forse miglior titolo che si potesse trovare.
Mio nonno era un ciliegio è la storia di Tonino, un bimbetto di 5 anni che odia la scuola materna, che ama la sincerità, che sa interpretare il mondo degli adulti e sa darne le giuste definizioni.
Tonino è figlio unico e vive in città nello stesso palazzo dove abitano anche due dei suoi nonni, quelli appunto che lui stesso chiama i “nonni di città”.Le sue origini però sono per metà campagnole, la sua mamma infatti dopo il matrimonio ha lasciato la sua terra pur conservando forti legami con i suoi genitori, Teodolinda e Ottaviano “i nonni di campagna” appunto.
Fin dalle prime pagine si riesce a comprendere quali preferenze abbia Tonino nei riguardi dei suoi nonni ma sopratutto si comprende quanto sia costantemente attento a definire episodi e situazioni, oltre che stati d'animo suoi e degli adulti che lo circondano.
Tonino è un bambino molto acuto e capisce tutto malgrado i grandi sforzi degli adulti di “proteggerlo” dalla dura e cruda realtà.
Ma, cari lettori, vi domando se secondo voi i bambini abbiano davvero bisogno di essere protetti dalla relatà.
Non siamo forse noi adulti che ci ostiniamo a dissimulare ciò che loro comprendono benissimo e che sopratutto sanno affrontare con i giusti comportamenti?Ho adorato i personaggi e le ambientazioni di questa storia e durante la lettura mi sono commossa in diversi momenti.
Ho avuto ancora una volta conferma dell'importanza della narrativa dell'infanzia anche per noi adulti.
Mio nonno era un ciliegio potrebbe essere la storia di ciascuno di noi ed è per questo che lo consiglio.
Ma se proprio non dovesse essere la storia di qualcuno di voi, poco importa perché la sua lettura vi avrà donato una vicenda colma di valori come l'amore e la comprensione. Colma di valori come l'onestà e la giustizia dai quali trarre la forza necessaria per affrontare le dure battaglie della vita, tanto quelle quotidiane quanto quelle più importanti disseminate lungo il cammino.
Vi consiglio questo libro perché fa commuovere ma regala anche tanti, tanti sorrisi di cui ogni essere umano credo abbia sempre un gran bisogno.
Mio nonno era un ciliegio
di Angela NanettiEdizioni EL
Cartaceo 9,77€
Ebook 4,99€
Sinossi
«Dunque, quando la mamma nacque, il nonno andò in paese e tornò con un paio di orecchini d'oro per la nonna e una pianta di ciliegio», racconta il protagonista della storia.
«Il nonno voleva chiamarlo Felicità come la mamma, ma la nonna gli fece notare che era un nome poco adatto a un ciliegio, allora lo chiamò Felice».
Un nonno speciale, un ciliegio per amico; una storia che vi farà ridere e piangere e che non dimenticherete.
 trad. di Ilaria Biondi Ilaria Biondi, si laurea in Lingue e Letterature Straniere presso l’Università di Bologna. Durante il Dottorato di Ricerca in Letterature Comparate vive per lunghi periodi in Francia, dove approfondisce la conoscenza della lingua francese. Si occupa di traduzione letteraria e critica della traduzione, di letteratura francese e belga (in lingua francese) e letteratura tedesca dell’Ottocento. È appassionata di letteratura fantastica , science-fiction, letteratura al femminile, di viaggio, per l’infanzia e poesia. Raymond Radiguet. Giovinezza perduta, eterna giovinezza, Delta Editrice. |
Combien de fois aurez-vous pensé à votre enfance et à ses chaleureux moments d’insouciance?
Combien de fois vous serez-vous souvenus de vos grands-parents, de vos parents, de vos amis d’antan?
Qu’il est différent de les imaginer aujourd’hui, de vos yeux d’adultes, et de les rappeler tels que vous les voyiez à cette époque-là, de vos yeux d’enfants …
Tous nos souvenirs sont un mariage merveilleux entre la douce mélancolie et la fraîche légèreté.
Comme si, pendant quelques instants, nous avions la perception du temps qui passe et nous en étions tristes, mais au même temps nous pouvions éprouver, pour une poignée de moments insaisissables, ces très belles sensastions qui nous remplissaient le coeur et l’esprit.
Tout cela m’est arrivé en lisant un très beau livre titré “Mio nonno era un ciliegio”, Einaudi Ragazzi Edizioni, (Version française “Mon grand-père était un cerisier”, Ricochet Éditions) par le très célèbre écrivain de renommée internationale Angela Nanetti, gagnante du Prix Andersen.
Quand je l’ai lu pour la première fois, je ne vous nie pas que j’ai été tout de suite intriguée par ce titre à la fois très évocateur mais aussi très bizarre.
Toutefois, après l’avoir lu plusieurs fois, je voudrais adresser mes éloges les plus sincères à Mme Nanetti pour avoir su encadrer très efficacement cette histoire merveilleuse par ce titre, le meilleur peut-être qu’elle ait jamais pu trouver!
“Mon grand-père était un cerisier” est l’histoire de Tonino, un petit enfant de 5 ans qui déteste l’école maternelle, aime la sincérité et qui est capable d’interpréter le monde des adultes en en donnant les bonnes définitions.
Tonino est un enfant unique et vit en ville, dans le même immeuble que ses grands-parents paternels, ceux qu’il appelle “les grands-parents de la ville”.
Il a pourtant des origines à moitié campagnardes, parce que sa mère, après le mariage, a quitté sa terre d’origine tout en conservant des liens très forts avec ses parents, Teodolinda et Ottaviano, qui sont justement “les grands-parents de campagne”.
On comprend dès les toutes premières pages quels sont les grands-parents préférés de Tonino mais on comprend surtout combien l’enfant est capable de qualifier judicieusement les épisodes, les situations et les états d’âme qui le concernent personnellement et qui concernent aussi les adultes qui l’entourent.
Tonino est un enfant très perspicace malgré les efforts énormes des adultes pour le “protéger” de la réalité dure et cruelle.
Mais, chers lecteurs, je me permets de vous demander si d’après vous les enfants ont vraiment besoin d’être protégés de la realité ou si c’est bien nous, les adultes, qui nous nous obstinons à dissimuler ce qu’ils comprennent très bien de la vie et qu’ils sont capables d’affronter par le bon comportement.
J’ai beaucoup aimé les personnages et les décors et je me suis plusieurs fois émue au cours de la narration.
Cette lecture m’a confirmé ce dont je suis profondément persuadée, c’est-à-dire combien la littérature pour l’enfance peut être importante et utile aux adultes aussi.
“Mon grand-père était un cerisier” pourrait être l’histoire de chacun de nous et c’est pour cette raison que je me permets de le recommander avec insistance.
Mais même si cette histoire ne devait pas avoir des analogies avec votre histoire personnelle, peu importe! Sa lecture vous aura quand même fait cadeau d’une aventure chargée de valeurs telles que l’amour, la compréhension, l’honnêteté, la justice. Des valeurs desquelles on peut tirer la force nécessaire pour faire face aux dures batailles de la vie, celles de tous les jours mais aussi qui sillonnent notre chemin.
Je vous conseille ce livre parce qu’il donne envie de pleurer mais au même temps il nous fait sourire énormément, ce dont chaque être humain a toujours très besoin.
Combien de fois vous serez-vous souvenus de vos grands-parents, de vos parents, de vos amis d’antan?
Qu’il est différent de les imaginer aujourd’hui, de vos yeux d’adultes, et de les rappeler tels que vous les voyiez à cette époque-là, de vos yeux d’enfants …
Tous nos souvenirs sont un mariage merveilleux entre la douce mélancolie et la fraîche légèreté.
Comme si, pendant quelques instants, nous avions la perception du temps qui passe et nous en étions tristes, mais au même temps nous pouvions éprouver, pour une poignée de moments insaisissables, ces très belles sensastions qui nous remplissaient le coeur et l’esprit.
Tout cela m’est arrivé en lisant un très beau livre titré “Mio nonno era un ciliegio”, Einaudi Ragazzi Edizioni, (Version française “Mon grand-père était un cerisier”, Ricochet Éditions) par le très célèbre écrivain de renommée internationale Angela Nanetti, gagnante du Prix Andersen.
Quand je l’ai lu pour la première fois, je ne vous nie pas que j’ai été tout de suite intriguée par ce titre à la fois très évocateur mais aussi très bizarre.
Toutefois, après l’avoir lu plusieurs fois, je voudrais adresser mes éloges les plus sincères à Mme Nanetti pour avoir su encadrer très efficacement cette histoire merveilleuse par ce titre, le meilleur peut-être qu’elle ait jamais pu trouver!
“Mon grand-père était un cerisier” est l’histoire de Tonino, un petit enfant de 5 ans qui déteste l’école maternelle, aime la sincérité et qui est capable d’interpréter le monde des adultes en en donnant les bonnes définitions.
Tonino est un enfant unique et vit en ville, dans le même immeuble que ses grands-parents paternels, ceux qu’il appelle “les grands-parents de la ville”.
Il a pourtant des origines à moitié campagnardes, parce que sa mère, après le mariage, a quitté sa terre d’origine tout en conservant des liens très forts avec ses parents, Teodolinda et Ottaviano, qui sont justement “les grands-parents de campagne”.
On comprend dès les toutes premières pages quels sont les grands-parents préférés de Tonino mais on comprend surtout combien l’enfant est capable de qualifier judicieusement les épisodes, les situations et les états d’âme qui le concernent personnellement et qui concernent aussi les adultes qui l’entourent.
Tonino est un enfant très perspicace malgré les efforts énormes des adultes pour le “protéger” de la réalité dure et cruelle.
Mais, chers lecteurs, je me permets de vous demander si d’après vous les enfants ont vraiment besoin d’être protégés de la realité ou si c’est bien nous, les adultes, qui nous nous obstinons à dissimuler ce qu’ils comprennent très bien de la vie et qu’ils sont capables d’affronter par le bon comportement.
J’ai beaucoup aimé les personnages et les décors et je me suis plusieurs fois émue au cours de la narration.
Cette lecture m’a confirmé ce dont je suis profondément persuadée, c’est-à-dire combien la littérature pour l’enfance peut être importante et utile aux adultes aussi.
“Mon grand-père était un cerisier” pourrait être l’histoire de chacun de nous et c’est pour cette raison que je me permets de le recommander avec insistance.
Mais même si cette histoire ne devait pas avoir des analogies avec votre histoire personnelle, peu importe! Sa lecture vous aura quand même fait cadeau d’une aventure chargée de valeurs telles que l’amour, la compréhension, l’honnêteté, la justice. Des valeurs desquelles on peut tirer la force nécessaire pour faire face aux dures batailles de la vie, celles de tous les jours mais aussi qui sillonnent notre chemin.
Je vous conseille ce livre parce qu’il donne envie de pleurer mais au même temps il nous fait sourire énormément, ce dont chaque être humain a toujours très besoin.
 trad. di Rosaria Pepe Si divide fra Napoli che adora e Sydney dove riesce a concentrarsi su ciò che ama, la scrittura. Viaggiatrice inquieta e avida di storie, dopo la Maturità classica ha conseguito la laurea in Lingue e Letterature Straniere, seguita negli anni da una seconda laurea in Scienze Infermieristiche. Questo le ha permesso di realizzare un sogno: viaggiare per conoscere, comprendere e donare. Le emozioni, le sensazioni e le storie si sono accumulate rendendo difficile il trattenerle. |
How many times has it happened that you think about your childhood and its warm, lighthearted moments? How many times have you remembered your grandparents, your parents or your friends from back then? How different it is to imagine them now with grown up eyes and remember how you saw them with the eyes of a child.
All our memories are a subtle juxtaposition of joy and melancholy. It is as if for a few moments we had a measure of time that passes and we are sad but at the same time we could feel for a fleeting moments those beautiful sensation that filled our hearts and spirit.
All of this has happened to me while I read a beautiful book called “My grandfather was a cherry tree” ed. Einaudi Ragazzi publishing, by the famous author Angela Nanetti, international acclaimed author who won the Andersen prize. The title is evocative and bizarre, but after reading it I think the author chose the best title she could find.
“My grandfather was a cherry tree” is the story of Little Tony, a five years old boy who hates kindergarten, who loves frankness and who knows how to interpret the world of adults. He is an only child who lives in the city, in the same building where two of his grandparents live. He calls them ‘city grandparents’. He is part country boy due to his mother who left the countryside where she left the country grandparents to move to the city after she got married. We understand from the first pages Little Tony’s preferences regarding his grandparents. We realize how careful he is in describing events, situations and moods.
Little Tony is a very sharp boy even though the adults try to protect him from the hard and cruel reality.
Now, dear readers I am asking you if you think that children should be protected from reality... Perhaps they already know what we try to hide and are more than capable of facing it.
I loved the characters and the settings of this story and I was often touched while I read it. It once again confirmed for me that children stories are not just for kids.
“My grandfather was a cherry tree” could be the story of each one of us, this is the reason why I recommend it. This story will instill love and understanding, honesty and justice to face life’s challenges, great and small. I recommend this book because it will touch you and leave you with a well deserved smile.
 Liliana Sghettini Dottore Commercialista. Appassionata lettrice, si avvicina alla scrittura con alcune pubblicazioni di racconti brevi e scritti epistolari. Impegnata nella scuola come rappresentante dei genitori, si interessa di pedagogia, didattica e psicologia. Scrive recensioni, racconti, poesie e favole in compagnia di sua figlia, fonte inesauribile di ispirazione oltre che compagna di lettura. |
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